TRILOGIE - Tome 3 - Le Monde de Phi
Descriptition
L’écriture du troisième tome de la trilogie fut aussi rapide et facile que les deux premiers. Je voulais me limiter à 300 pages, comme les tomes 1 et 2, mais j’avais encore tant de choses à raconter que j’ai dépassé les 500 pages sans m’en rendre compte. Néanmoins, je pense que les lecteurs qui ont apprécié les premiers tomes ne m’en tiendront pas rigueur.
C’est une belle et longue aventure qui se termine. L’écriture de la trilogie fut une expérience extrêmement enrichissante pour moi. J’ai savouré chaque moment de l’écriture et n’ai jamais connu de moment de découragement. Au contraire, le fait de devoir les délaisser pour accomplir d’autres tâches me pesait beaucoup. Ce fut à chaque fois une joie immense de m’y remettre.
La nuit est pour moi le moment le plus propice pour l’écriture, que ce soit le soir quand toute la maisonnée s’est endormie, ou aux premières lueurs de l’aube, quand seuls les oiseaux font un peu de tapage. Dans ces moments, je la vis intensément en me projetant dans l’action et en me glissant dans les pensées de mes personnages.
Au long de mes livres, je n’étais pas un seul de mes personnages car je me mettais tour à tour dans la peau de chacun d’eux pour éprouver leurs joies, leurs peines, leurs peurs. Et j’explique cela maintenant, mais je ne m’en étais pas rendu compte tout de suite. Ce n’est que bien après avoir commencé que j’ai remarqué que je trouvais des explications et des justifications aux comportements, bons ou mauvais, de mes personnages principaux.
De plus en plus d’humanistes nous mettent en garde contre la montée des intégrismes et de la latence d’un conflit armé mondial. Je n’ai pas écrit la trilogie pour anticiper ce drame et chercher à en tirer quelque gloire, mais plutôt pour mettre en garde, éveiller les consciences et peut-être donner des solutions à tous les gens de bonne volonté. Certaines ont déjà été mises en œuvre mais il en reste beaucoup à mettre en place qui pourraient nous permettre d’éviter un futur incertain.
